En effet, des experts ont examiné le contenu des mails publicitaires indésirables dans le cadre d’une étude représentative. Il en ressort, en comparaison avec l’année précédente, que le spam est soumis à de fortes fluctuations. Alors que, l’an dernier, les mails publicitaires pour le Viagra et les produits analogues étaient les leaders incontestés, représentant presque un tiers de l’ensemble des spams, ils sont aujourd’hui détrônés par les mails offrant des produits « de luxe » à bas prix.
La perte de vitesse des mails publicitaires vantant les mérites du Viagra et d’autres aphrodisiaques a été sévère : il y a un an encore, presque un spam sur trois était consacré à des promesses de ce genre (32,2%). Depuis, leur proportion a pratiquement été divisée par deux et se situe désormais autour de 17,5%. Les autres offres à contenus érotiques sont également en net recul : leur proportion a chuté de plus de moitié, tombant de 6,2 à 2,6%. Parmi les spams de proposition commerciale, la palme revient aujourd’hui aux mails offrant des articles de marques de luxe (montres Rolex, sacs à mains de grands maroquiniers, etc..) à des prix sensationnels, et ne portant, selon toute vraisemblance, que le nom de marques célèbres, sans en avoir les qualités. L’année dernière, ce type de spams occupait la deuxième place avec une proportion de 19,4%, en hausse cette année à 19,6 %, devenant ainsi les nouveaux champions des messages publicitaires indésirables. Les autres grands perdants de l’année écoulée sont les mails publicitaires pour les jeux concours, casinos en ligne et propositions du même genre : leur proportion a baissé de plus de deux tiers, passant de 5,7 à 1,7%. Une autre catégorie en diminution est celle des fournisseurs de produits pharmaceutiques : leur proportion est tombée de 11,9 à 8,6%. Cependant, simultanément et dans une catégorie voisine, des offres d’un genre nouveau ont pu s’imposer : celles consacrées au bien-être (« wellness ») – avec par exemple des produits promettant perte de poids ou rajeunissement – se sont appropriées une « part de marché » de 8,8%, et ce en partant de zéro.
Source: commentcamarche
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