Les failles de l’authentification de l’expéditeur

Il existe plusieurs technologies pour identifier les Spams, l’une d’elle est l’authentification de l’expéditeur appelée aussi « Test de Turing ». Cette technique a longtemps proclamé offrir un  résultat fiable à 100%, mais on a constaté  un taux élevé de faux positifs et  de Spams à la fois.  Ne pas assimiler cette technologie à une autre serait donc une erreur  car voici ses inconvénients :

* Chaque courrier sera considéré comme un Spam à partir de l’authentification de son expéditeur,  le travail de filtrage se fera donc à la base de son expéditeur et non du mail à filtrer.

* Un expéditeur absent pendant  son déplacement  lui fera perdre du temps  ainsi qu’au destinataire, le mail n’étant pas renvoyé qu’après son arrivée.

* Il y a un grand risque de  faux positif par l’envoi des messages non désirées : les demandes automatiques d’authentification.

* L’authentification de l’expéditeur se heurte au problème de l’intelligence même des Spammeurs qui sont capables de fausser un expéditeur autorisé ; on peut très bien alors laisser passer faux négatifs provenant d’un Spammeur sous une fausse identité.

* Le ramassage d’adresses emails par les robots n’est pas résolu par cette solution sachant que tous les robots n’appartiennent pas forcément à un Spammeur.

* Autre problème,  deux solutions anti-spam basées sur l’authentification  ne peuvent se rendre service. Si tel est donc le cas de l’expéditeur, il ne recevra jamais la demande d’authentification.

* Dernier cas, cette technologie ne peut expliquer et donner la solution quand  on reçoit des Spams par notre propre adresse mail : une vrai réussite pour les Spammeurs.

Tous ces points auxquels on n’a pas encore trouvé les réponses  permettent de dire qu’une solution anti-spam n’offrira jamais un résultat à 100%  comme on espère avoir. Un indice qui permettra de  démasquer un  arnaqueur.