Le géant américain des logiciels, qui a vu des failles sur ses programmes exploitées par des pirates informatiques, a annoncé avoir obtenu l’autorisation de couper les liens entre des ordinateurs et des centres de commandes d’où se diffuse massivement le virus baptisé Waledac.
« Nous avons décidé que la meilleure tactique serait de littéralement ériger un mur » et « couper le cordon ombilical » entre les ordinateurs infectés et ceux qui ont réussi à en prendre le contrôle à distance, a expliqué un responsable juridique de Microsoft, Richard Boscovich.
La décision du juge sollicité par Microsoft a permis au groupe de désactiver d’autorité et sans préavis des centaines de noms de domaine.
Trois jours après la décision du juge, la contre-attaque de Microsoft a « supprimé de fait les connexions avec la majorité des ordinateurs infectés, et notre but est de pérenniser » cette réussite, a souligné le groupe dans un communiqué.
Pour autant, Microsoft a reconnu que « l’opération n’a pas nettoyé les ordinateurs infectés, et n’est pas la panacée pour réparer tous les dommages provoqués par Waledac« .
Votre commentaire