Le spamming ou spam est une méthode de prospection qui a pour but de diffuser des informations en nombre par courrier électronique. Informations de nature publicitaire, la plupart du temps, et qui ne sont pas réclamées par les destinataires. Pour se prémunir au mieux contre la réception de ces emails non désirés, l’internaute peut utiliser un antispam dont l’efficacité peut être jugée à partir de divers critères. D’une part, le taux de faux-positifs, qui calcule le pourcentage d’emails légitimes que la solution classe dans les spams. D’autre part, le taux de faux-négatifs qui mesure, au contraire, le pourcentage de spams identifiés par l’antispam comme des courriers électroniques légitimes. La qualité de la solution sera d’autant plus grande que ces deux taux seront bas. En d’autres termes, un faible taux de faux-positifs et de faux-négatifs signifie une marge d’erreurs limitée et garantit ainsi les performances de l’antispam.
Hélas, ces deux taux varient systématiquement de façon inversée. Il est assez aisé de configurer une solution qui élimine pratiquement tous les spams, néanmoins des emails authentiques seront indubitablement classés comme spams. Et vice-versa ! Diminuer autant que faire se peut le nombre de faux-positifs implique que la quantité de spams détectés sera proportionnellement restreinte ! Les faux-positifs demeurent pourtant un élément critique. Il peut s’agir d’emails légitimes importants, ce qui engendre un préjudice considérable. Il est alors préférable de favoriser la réduction du taux de faux-positifs en tentant malgré tout de garder un niveau correct de détection de spams.
Face au caractère inévitable des faux-positifs, le client se voit proposer plusieurs façons d’agir. Lorsque le système est installé sur le poste de l’utilisateur, un dossier associé aux spams permettra à l’utilisateur d’analyser après coup le contenu de ce dossier. Si la solution est implémentée du côté du serveur de messagerie, l’éditeur fournira deux solutions : une mise en quarantaine des spams ou l’accès à un webmail avec, comme précédemment, un dossier spécifique aux spams.
De la même façon qu’un expéditeur reçoit un retour en cas de saturation de la boîte aux lettres de son destinataire, recevoir un avertissement indiquant que son email est refusé par l’antispam est possible. L’expéditeur, informé de la mauvaise interprétation de son courrier électronique, comprendra que le destinataire n’a pas reçu l’email. Il pourra donc prendre ses dispositions pour signaler le problème au destinataire, voire modifier le contenu de son message afin de le renvoyer.
La solution présentée a été imaginée pour faire face aux problèmes de gestion des faux-positifs. Grâce à elle, le destinataire n’aura plus aucun travail d’analyse des emails classés dans la catégorie des spams. Le but de s’équiper d’une solution antispam n’est-il pas, pour l’utilisateur, d’éviter de perdre son temps à lire des emails non désirés ?
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