La sécurisation du poste de travail passe par plusieurs étapes : choix d’un bon mot de passe, limitation des droits administrateur, réalisation de mise à jour régulière, etc. Même si pour les simples utilisateurs, les précautions à prendre ne sont pas drastiques, la mise en place d’un système de sécurité sans faille est primordiale pour l’entreprise. L’intrusion dans son système d’exploitation et la perte de ses données sensibles peuvent nuire à son activité professionnelle. Voyons ci-après quelques précautions à prendre pour sécuriser un poste de travail.
Choisir un bon mot de passe
A cause du nombre d’identifiants qu’il doit gérer ou encoure sous le coup de plusieurs contraintes, l’utilisateur a tendance à simplifier son mot de passe ou à les conserver de manière écrite. D’après un sondage réalisé par un professionnel de la sécurité, 63% des utilisateurs utilisent des majuscules ou des minuscules pour former leur mot de passe. Par contre, 5% associent des lettres avec des chiffres et des caractères spéciaux. 25% des utilisateurs sondés utilisent le même mot de passe pour tous leurs comptes. Plus de 2 utilisateurs sur 10 font usage d’un mot de passe composé par 6 caractères.
Un bon mot de passe doit être facile à retenir et résister à la casse. D’après le secrétariat général de la défense nationale – SGDN, il doit contenir au moins 10 caractères formés à la fois avec des minuscules, des majuscules, des caractères spéciaux et des chiffres. Les personnes qui ont des difficultés à mémoriser leur mot de passe peuvent utiliser divers moyens mnémotechniques pour y arriver.
La limitation des droits administrateur
La mise en place d’une stratégie de sécurité donnée permet de paramétrer les droits administrateur. De cette manière, l’entreprise peut par exemple contrôler l’installation de logiciels non professionnels sur le poste de travail de ses salariés. Seules les applications indispensables à l’activité de l’entreprise seront autorisées. En outre, les droits administrateur limitent les risques d’infection du poste de travail par les logiciels malveillants. Ils empêchent également les utilisateurs de tous les postes de travail de manipuler la base de registre de l’ordinateur sans autorisation au préalable. Comme cette politique de sécurité peut être contraignante pour certains utilisateurs il est préférable de penser à former et à sensibiliser les salariés sur la question.
Mise à jour régulière du système et des logiciels
Un système d’exploitation et des logiciels qui ne sont pas mis à jour régulièrement risquent de présenter une faille importante de sécurité et d’être la cible d’un cyber-attaque. Outre les postes sensibles, il est donc préférable de les maintenir à jour régulièrement en activant l’exécution automatique de cette tâche. Pour certains logiciels de sécurité comme l’antivirus et l’antispam, la mise à jour est une nécessité car elle permet à l’entreprise de bénéficier d’une protection actualisée face à l’évolution permanente des logiciels malveillants.
Même si l’antivirus accapare une part importante des ressources de l’infrastructure informatique, il n’est pas recommandé de le désactiver même pour un court instant au risque de l’oublier de le remettre en marche par la suite. Face à la lenteur du poste de travail, le mieux serait d’envisager un nouvel antivirus plus approprié à l’activité professionnelle.
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Merci bien pour ces conseils très utiles. Il faut toujours bien sécuriser notre poste de travail. Un anti-virus est trè important. Je vous souhaite une très bonne continuation avec votre blog.