Bilan sur la cybercriminalité et le piratage de logiciels informatiques


D’après le rapport de l’Institut IDC et l’association Business Software alliance – BSA, 39% des logiciels PC utilisés en entreprise ont été piratés durant l’année 2010. Ce pourcentage est de 42% au niveau mondial. Les logiciels PC piratés ont coûté près de 44 milliards d’euros aux entreprises en 2010. Pour la France, le manque à gagner est estimé à environ 1,9 milliards d’euros.

 

 

Les pays émergents plus touchés que les autres

Les pays en voie de développement sont plus touchés par la cybercriminalité que les pays développés. Le taux de piratage enregistrés dans ces pays émergents est 2,5 fois plus élevés que la moyenne selon les spécialistes. La preuve est qu’aux Etats-Unis et au Japon, le taux de piratage est de l’ordre de 20%. Par contre, il est de 93% en Géorgie, 91%  au Zimbabwe et 90% au Yémen.

 

En France, les actions de sensibilisation, de légalisation et les poursuites judiciaires mis en place par l’Etat en collaboration avec les éditeurs n’ont pas eu l’effet escompté. La France reste d’ailleurs un leader en matière de cybercriminalité parmi les pays membres de l’Union européenne. La contrefaçon de logiciels engendrera toujours un manque à gagner important pour l’économie du pays.

 

 

Les réseaux sociaux très ciblés par les cybercriminels

D’après le rapport d’un fournisseur de solutions de sécurité sur la cybercriminalité et la sécurisation des données, l’usurpation d’identité auprès des réseaux sociaux et les escroqueries ont été les principaux incidents enregistrés durant l’année 2010.

 

Face au succès croissant enregistré par les réseaux sociaux, il n’est pas étonnant qu’ils deviennent la cible numéro un des cybercriminels. Le taux d’usurpation d’identité enregistré est passé de 8,3% au début de l’année 2010 à 84,5% en Décembre. Les adwares et les spams sont également en progression avec un taux d’augmentation de 70%.

 

 

Les escroqueries les plus courantes

Les fausses alertes et les faux logiciels ont été les plus populaires en 2010. En faisant appel au sentiment de menace des utilisateurs, les pirates arrivent facilement à les arnaquer surtout s’ils sont mal informés. Les cybercriminels n’hésitent pas utiliser des faux logiciels ou à pratiquer un phishing pour contourner la vigilance des utilisateurs. L’arrivée de nouvelles technologies et d’équipements derniers cris sur le marché ainsi que l’augmentation du nombre de consommateurs connectés sur Internet incitent les cybercriminels à suivre la tendance et à adapter chaque jour leur mode opératoire.

 

 

Adoption de plusieurs moyens pour lutter contre la cybercriminalité

Depuis l’année 2009, la France a mis en œuvre tous les moyens à leur portée pour lutter contre la cybercriminalité : création d’un groupe spécialisé sur les escroqueries sur Internet, formation d’enquêteurs spécialisés en criminalité informatique qui rejoindront le rang des services des douanes, de la gendarmerie nationale et de la police nationale, adoption de nouveaux outils permettant de sanctionner sévèrement la cybercriminalité, blocage de la connexion par les fournisseurs d’accès Internet, saisie à distance des données numériques, élargissement de la coopération internationale avec la mise en place d’une plate-forme européenne de signalement des contenus illégaux recensés sur Internet,  etc.

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