Le bilan dressé par un spécialiste de la solution de sécurisation de messagerie électronique n’est pas fameux après une enquête internationale réalisée auprès de plusieurs milliers de personnes. Plus de 9 utilisateurs d’Internet s’attendent à être victime d’une cyber-attaque dans le futur.
Les diverses menaces évoquées par les internautes
Questionnés sur le cyber-attaque, les internautes de 14 pays ont donné leur opinion sur le sujet. Plus de 6 personnes sur 10 ont du faire face à plusieurs formes de menaces : virus, malwares, phishing, fraude bancaire, usurpation d’identité, etc. Certains pays comme la Chine, le Brésil, l’Inde et les Etats-Unis sont plus touchés par les cyber-attaques que les autres. Les pays en voie de développement ne sont pas non plus épargnés.
Concernant la France, près de 4 entreprises sur 10 ont été victimes de cyber-attaques durant l’année 2010. La plupart des menaces ont été véhiculées par les spams qui ont accaparé près de 95% du serveur de messagerie électronique de chaque entreprise. Les courriers légitimes ont été minoritaires. Ces courriers indésirables restent un fléau aussi bien pour les utilisateurs que les fournisseurs d’accès Internet.
Les ressources financières engagées dans la lutte contre les cyber-attaques
Pour la France, les cyber-attaques ont engendré une perte avoisinant les 1,9 milliards d’euros. Pour mieux protéger leur serveur de messagerie électronique et filtrer les spams, les entreprises sont obligées de dépenser chaque année un budget de sécurité faramineux : près de10 000 euros pour les petites structures et au-delà de un million d’euros pour les entreprises de grande envergure.
Malgré ces chiffres, la France reste avantagé par rapport aux autres pays. Si les éditeurs de sécurité informatique français mettront en moyenne 17 jours à réparer les dégâts causés par les cybercriminels et demanderont 104 euros, le délai de réparation sera de 25 jours et le coût de 112 euros en Angleterre, 36 jours et 83 euros en Italie, 58 jours et 100 euros en Allemagne. Le plus flagrant serait la situation au Brésil. Les éditeurs de sécurité informatique de ce pays demanderont 1 031 euros et 43 jours pour arriver à bout des dommages causés par les menaces informatiques.
La lutte contre les cyber-attaques et les spams
La lutte contre les spams est un travail de longue haleine. Pour mieux les détecter, les entreprises n’hésitent pas à se fier aux plaintes émises par leurs clients. Les pics de trafic enregistrés sur les serveurs peuvent également être un indicateur fiable pour leurs responsables de la sécurité informatique. Le filtrage par signature procure également de bons résultats. Les fournisseurs d’accès Internet n’hésitent pas à mentionner par écrit l’interdiction d’envoyer des spams dans leurs contrats et les sanctions encourues en cas d’infraction.
Du côté de la lutte contre les autres cyber-attaques, la France a adopté plusieurs mesures permettant de limiter les atteintes. On peut citer en exemple la formation d’élites sur les escroqueries sur Internet, la coupure de la connexion par les fournisseurs d’accès Internet, la création d’une plate-forme européenne ayant pour mission de récolter les doléances des internautes relatives aux contenus illégaux qu’ils rencontrent sur le net, etc.
voici le mail de la dame qui arnaque les personnes honnêtes marie@letroit.com il faut s’en mefier