Les boites de messagerie électronique ne sont pas les seuls à être spammées. Depuis quelques années, le spam social est également monté en puissance. Les utilisateurs inscrits sur les réseaux sociaux en sont les principales victimes. Malgré le système de sécurité mis en place par ces sites communautaires, le spam arrive quand même à s’y infiltrer.
Statistiques sur le spam social
Tous les réseaux sociaux, quelle que soit leur envergure, sont concernés par le spam. D’après les spécialistes de la sécurité informatique, 8% des contenus ou des messages circulant sur ces sites peuvent être considérés comme du pourriel. Ces publications malveillantes ont même véhiculé plus de malwares que les courriers électroniques à un moment donné. En outre, 4 comptes utilisateurs sur 10 ont été créés par les pirates dans le but de collecter des informations personnelles sur les membres ou encore de mener une campagne de spamming à leur insu.
Lutte permanente contre le spam pour les réseaux sociaux
Si les inscriptions sont très réglementées auprès des uns, ce n’est pas toujours le cas chez les autres. Cette situation facilite énormément le travail des spammeurs. Heureusement, chaque réseau social consacre un certain budget dans la lutte contre le spam. Par contre, l’ampleur des méthodes préventives ne sera pas la même puisque les grands sites communautaires n’hésitent pas à mettre le boucher double pour que la contre-attaque soit plus efficace.
Les réseaux sociaux de petite taille et qui ne cumulent derrière eux que très peu d’années d’expérience sont toujours les plus vulnérables. Toutefois, ils seront moins attaqués que les grands sites communautaires qui cumulent jusqu’à 50 000 spams en une heure. Ces derniers sont obligés de revoir régulièrement leur politique de lutte contre les courriers indésirables s’ils veulent rester sains et performants.
Les types de menaces rencontrés sur les réseaux sociaux
Les menaces fréquemment rencontrées sur les réseaux sociaux sont au nombre de trois. Avec le « Drive-by download », les pirates incitent les utilisateurs à réaliser une action en transitant par une page web factice. Pour la seconde menace, les utilisateurs seront invités à mettre en place un plugin infecté avant de pouvoir consulter un contenu. La dernière consiste à proposer un faux sondage aux utilisateurs dans le but de collecter leurs données personnelles. A titre d’exemple, les numéros de téléphone portable collectés seront revendus par les pirates ou utilisés pour mener une campagne de spam SMS.
Manifestation des spams sur les réseaux sociaux
Souvent, les pirates diffusent des contenus illicites sur le mur des utilisateurs spammés sans que ces derniers ne soient au courant. Il est également possible pour ces personnes malveillantes de trafiquer la mention « J’aime ». En cliquant dessus, les membres des réseaux sociaux véhiculeront à leur insu des contenus malveillants vers leur contact. Pour les administrateurs, les sites communautaires ne sont pas les seuls coupables concernant la propagation de spam sur le réseau. Les comportements des utilisateurs y sont également pour quelque chose. La lutte contre les courriers indésirables devra donc venir des deux côtés.
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