Impact environnemental des TIC


En 2008, une étude mandatée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie – ADEME a montré que les technologies de l’information et de la communication – TIC entraine l’émission de 2% de gaz à effet de serre en Europe. Si aucune mesure ne sera prise, ce taux passera à 4% d’ici 2020. L’étude a donc préconisé l’adoption de nouvelles pratiques afin de lutter contre cet impact environnemental significatif.

Les pratiques étudiées lors de l’étude

L’ADEME s’est penché sur trois pratiques pour mettre en évidence l’impact environnemental des TIC que ce soit dans le milieu professionnel ou personnel. Il s’agit de l’usage de la messagerie électronique, de la recherche d’informations sur le net et de l’utilisation des clés USB.

La messagerie électronique

Dans le monde, près de 247 milliards de courriels transitent sur les réseaux chaque jour, spams y compris durant l’année 2009. Cette année, ce nombre passera à 507 milliards selon les estimations des experts. Un salarié français reçoit en moyenne 58 e-mails durant sa journée de travail et envoie 33 courriels de 1Mo. Pour 220 jours travaillés par année, le gaz à effet de serre dégagé par l’expédition de ces messages électroniques serait de 13,6 tonnes de CO2.

Pour limiter l’impact environnemental, il suffit d’adopter quelques pratiques. La réduction de 10% du nombre de courriels à envoyer permet d’économiser 1 tonne de CO2 par an. De même, la baisse de 10% des impressions fera économiser 5 tonnes de CO2. Il est également recommandé de supprimer les fichiers inutiles au lieu de les stocker afin de ne pas favoriser le changement climatique. Il faudra également réduire de 10% l’envoi d’e-mails afin d’économiser 8 tonnes de CO2 chaque année.

La recherche d’informations sur Internet

D’après les statistiques, un Français réalise en moyenne 2,6 requêtes au quotidien sur Internet soit 949 chaque année. En supposant que le nombre d’internautes serait de 29 millions sur tout le territoire, l’émission de 287 600 tonnes de CO2 résulterait donc de cette activité, sachant que les recherches effectuées par chaque individu engendreraient 9,9kg de CO2 par an.

Pour y remédier, il faudra spécifier ses recherches sur Internet en utilisant des mots clés précis. Il est également plus écologique de saisir directement l’adresse électronique dans la barre de navigation pour les sites connus. Ces pratiques feront gagner près de 5kg de CO2 par an à chaque internaute.

L’utilisation de la clé USB

L’usage d’une clé USB est néfaste pour l’environnement puisqu’avant de prendre connaissance des documents qui y sont stockés, l’utilisateur devra réaliser plusieurs manips, donc de consommer plus de ressources. Rien que le transfert des données sur le PC multiplie par 8 l’émission de gaz à effet de serre.

Pour y remédier, il est préférable de travailler directement sur le PC autant que possible. Toute impression inutile devra être supprimée afin de diviser par trois l’impact environnemental rattaché à cette pratique. Autant que possible, privilégiez la lecture à l’écran si le temps que vous y mettez ne va pas au-delà de 3 minutes. Sinon, imprimez les documents sur un papier recto/verso afin de réduire la consommation de ressources.

 

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