Le spamming consiste à envoyer massivement un courrier électronique indésirable à plusieurs destinataires. Le spam répandu peut vanter le mérite d’un quelconque produit ou encore véhiculer un canular. Il ne faut pas confondre ce courrier non sollicité avec les emails spontanés et les bulletins d’information envoyés régulièrement par les entreprises car il est possible que les destinataires leur ont donné leur accord même sans le savoir.
Préparation d’un spamming
Lors d’une campagne de spamming, les messages non sollicités envoyés se compteront par dizaines, par centaines ou même par milliers. Ce sont souvent des emails à caractère publicitaire. Les personnes réalisant ce type de campagne sont dénommées spammers ou spammeurs. Pour réussir leur entreprise, ils disposent d’une liste d’adresses électroniques fiable et bien garnie. Pour se procurer cette base de données, les spammers peuvent utiliser des robots pour passer en revue les domaines publics d’Internet ou encore l’acheter sur le marché noir.
Conséquences du spamming pour les utilisateurs
Le spamming peut engendrer plusieurs conséquences pour les utilisateurs. Les spams risquent d’accaparer beaucoup de places dans les boites de messagerie. A la longue, ils peuvent rendre difficile la consultation des courriers électroniques légitimes qui seront noyés dans les pourriels. Les destinataires perdront également énormément de temps dans le triage et la suppression des spams. Ils accaparent la bande passante des entreprises au risque de les saturer à long terme.
Différences entre spamming et campagne publicitaire de masse
Pour que la campagne publicitaire de masse décidée par une entreprise ne puisse pas être considérée comme un spamming, quelques conditions devront être remplies. Premièrement, le message non sollicité ne pourra être envoyé qu’aux personnes ayant donné leur approbation. Deuxièmement, les coordonnées de l’expéditeur devront être mentionnées noir sur blanc à l’en-tête du message pour qu’il puisse être joignable en cas de besoin. Troisièmement, ce dernier doit offrir aux destinataires la possibilité de se désinscrire c’est-à-dire de ne plus recevoir un courrier électronique indésirable si tel est leur désir.
En général, le spam est adressé massivement aux destinataires sans que ces derniers aient accepté d’en recevoir. Le spammeur ne mentionne en aucun cas son adresse électronique pour que les destinataires ne puissent pas remonter jusqu’à lui. Le lien de désabonnement mentionné sur le spam confirme souvent l’existence de la personne. En cliquant dessus, les destinataires risquent d’être encore plus spammés qu’avant.
La protection contre le spamming
La protection contre le spamming se déroule en deux temps. En amont, elle aura lieu au niveau des fournisseurs d’accès Internet. Ils doivent tout mettre en œuvre pour protéger leurs clients vis-à-vis des spams et les empêcher d’être un relais pour les personnes malveillantes. En mentionnant dans le contrat l’interdiction de réaliser un spamming, ces fournisseurs d’accès Internet seront également en droit de bloquer la connexion de ceux qui n’en tiennent pas compte.
En aval, les utilisateurs devront mettre en place un filtre anti-spam performant et à jour. Ils devront également préserver leur adresse électronique en ne les utilisant pas sur les sites Internet non sécurisés.
Quelques chiffres sur le spamming
D’après une association qui lutte contre le spam commercial, 40% des emails journaliers reçus par les utilisateurs d’Internet sont des courriers indésirables. Les adresses électroniques AOL coûtent chers et les spammers n’hésitent pas à débourser des sommes conséquentes pour en disposer. Aux Etats-Unis, l’envoi de 9 messages publicitaires sur 10 n’a pas reçu l’approbation des destinataires.
Merci, grâce à vous je sais qu’il y a une différence entre spam et publicité de masse ! Ca peut paraître idiot mais j’associe généralement les deux comme des spams… Je sais comment faire pour essayer de me débarrasser de tout ça !