Tous connectés, tous impliqués, tous responsables : voilà l’approche fondamentale que nous devons aujourd’hui porter sur le monde informatique, le monde qui nous entoure. Pour dire vrai, et ce n’est pas encore le cas de nos jours, il faudrait déjà commencer et plus particulièrement dans nos écoles à sensibiliser nos écoliers aux dangers de l’informatique.
La sécurité numérique devrait ainsi faire son entrée dans les manuels scolaires et la formation professionnelle, pour faire de chacun un acteur engagé de la société numérique de demain. Toutefois nous en sommes pas encore là malheureusement mais les choses avancent tout de même dans le bon sens, trop doucement encore mais sûrement. Les problèmes liés à l’informatique il y a 20 ans sont bien loin des conséquences qu’engendrent ceux d’aujourd’hui. Les évolutions technologiques sont telles que tout deviendra dans le futur connecté et donc piratable. Il est donc grand temps d’inscrire la sécurité informatique dans les manuels scolaires pour ainsi mieux former nos enfants aux dangers du multimédia et de l’hyper connexion.
Le monde de demain sera connecté, cela ne fait aucun doute car tous les secteurs sont aujourd’hui concernés : aéronautique, automobile, industriels etc. les rendre sécuritaires assiéraient pourtant leur efficacité car s’ils ne le sont pas, ils ne verront pas le jour faute d’utilisateurs. En effet l’utilisateur ne s’y trompe pas, s’il juge qu’il ne navigue pas en confiance ou qu’un programme risque d’engranger des dommages sérieux à un système ou une entreprise, il ne l’utilisera pas. Très bien me direz-vous mais alors comment sécuriser les plateformes, systèmes et autres à 100%, impossible d’en être parfaitement sûr. Aujourd’hui les défis restent immenses. Plus sophistiquées, mieux élaborées, plus destructrices et touchant désormais toute la société, du citoyen à la grande entreprise jusqu’à nos institutions démocratiques, les attaques informatiques sont entrées dans une dimension nouvelle en 2018 et les hackers sont de plus en plus performants et préparés.
En cause, les nombreuses intrusions dans des infrastructures numériques critiques qui semblent en effet avoir eu pour but de préparer les attaques futures. Ainsi, tous les secteurs sont concernés et la menace va croissant à mesure de la numérisation de la société. Plusieurs constats ont été fait l’année dernière mais un seul ressort vraiment du lot et inquiète au plus haut point. Les attaquants exploitent de plus en plus les relations de confiance établies entre les entreprises et leurs partenaires pour accéder aux données et informations sensibles. Ainsi, un hacker avisé attaquera en premier un partenaire ou sous-traitant de la cible visée afin d’y pénétrer plus facilement et avec des chances de pénétrations plus fortes. En effet, ces derniers étant bien souvent moins bien protégé, il est donc plus simple pour eux de contourner les voies d’accès.
Il faut donc sans cesse se rappeler que la révolution numérique est avant tout une affaire de choix. Ces choix, qui doivent associer les concepteurs de produits et de solutions numériques comme les artisans du droit et des politiques publiques, ne peuvent désormais plus se faire au détriment de la sécurité. L’importance de la numérisation devient telle que les états eux-mêmes devraient s’inquiéter davantage et mettre en place une sensibilisation nationale. Il devient aujourd’hui fondamentalement nécessaire de diffuser cette culture de la sécurité à tous les niveaux, c’est un chantier majeur mais indispensable. Au risque de nous répéter et comme nous le disions plus haut, la sécurité numérique doit ainsi faire son entrée dans les manuels scolaires et la formation professionnelle, pour faire de chacun un acteur engagé de la société numérique de demain.
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