Les entreprises peinent à se sécuriser convenablement informatiquement, cela peut-être dû à des contraintes financières ou à de la négligence, pourtant lorsque l’on connaît les risques d’une attaque informatique, on ne comprend pas comment elles ne font pas de ce fléau une priorité.
Mais de plus en plus, elles sont confrontées à leur sécurité numérique et au retard qu’elles peuvent prendre d’ailleurs 76% d’entre elles reconnaissent que la sécurité informatique est un réel sujet d’inquiétude car 18% des PME de notre pays ont été victimes d’une cyber-attaque en 2018. Vous allez le voir ici et dans les différents sondages effectués que la problématique ne se pose pas pour tout le monde où que vous vous trouviez en France ou devrions-nous dire, la priorité.
En effet, si nous divisons la France en quatre parties, les écarts d’inquiétude sont grands et les priorités ne semblent vraiment pas être au cœur du problème de certains. Avec 67% d’entreprises attaquées du côté de leurs systèmes informatiques, c’est dans le Nord-Est que la cyber sécurité est un véritable sujet d’inquiétude. Les PME du Nord-Ouest sont celles qui se considèrent le plus technologiquement matures (à 50%). Elles sont 52% à considérer l’amélioration de leur cyber-sécurité comme une priorité, mais n’ont pas encore de plan prévu pour 2019. Les entreprises du SUD quant à elles placent la sécurité informatique assez loin dans leur problématique pourtant les principales attaques ont eu lieu sur des entreprises basées dans le Sud-est. Un tiers des PME du Sud-Ouest, comme du Centre du pays, ne voient pas l’amélioration de leur sécurité informatique comme une priorité. Incompréhensible mais après tout, faite comme vous voulez ! Voilà pourquoi nous passerons notre chemin.
Selon une étude IFOP pour Kaspersky Labet Euler Hermes, six mois après la mise en application de la RGPD qui est le nouveau règlement général sur la protection des données, 45% des décideurs de PME reconnaissent que leur entreprise n’a pas renforcé ses mesures de sécurité. Cette part s’élève à 52% lorsqu’il s’agit de PME comptant entre 150 et 249 employés. Un paradoxe qui démontre que les compétences numériques des PME sont insuffisantes face aux nouveaux enjeux de l’économie numérique. Faudrait-il donc aider financièrement ces sociétés à mieux se protéger ou mieux les sensibiliser ? Les réactions surviennent souvent bien trop tard, c’est-à-dire lorsque l’entreprise a subi une attaque. Donc attendent-elles une attaque ? Nous espérons sincèrement pour elles que si c’est le cas, l’attaque sera sans grands dommages mais cela personne ne peut l’affirmer.
Pourtant et vous allez le voir, si les risques sont multiples et variés, leurs conséquences le sont tout autant. Trop souvent, les dirigeants des PME n’anticipent pas suffisamment les risques encourus par des cyber-attaques ou des piratages de données informatiques ce qui peut entrainer des conséquences dramatiques comme la divulgation d’informations confidentielles, l’impact négatif sur la réputation de l’entreprise, les pertes d’exploitation / de chiffre d’affaires, les pertes financières directes ou encore la cyber extorsion. Nul ne sait les conséquences que peuvent engendrer ces attaques mais les craintes devraient suffire à faire réagir les patrons de P.M.E ainsi que tous les autres.
Mais le constat est là, encore bien trop d’entreprises négligent la sécurité informatique, d’ailleurs les principales préoccupations sont même si cela est aussi à juste titre le Big Data et l’analyse des données. Rendez-vous à la prochaine attaque !
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